Retour sur notre réunion publique du 29 avril 2025

Un récent rapport de l’Agence nationale de contrôle du logement social (Ancols), porte sur la gestion d’Hauts-de-Bièvres Habitat qui gère les logements sociaux de Châtenay-Malabry. Cette tribune s’appuie sur les conclusions de ce rapport.
En effet, malgré la forte demande en logements sociaux, les logements vides du parc d’Hauts-de-Bièvre Habitat s’accroîssent fortement sur la période et s’établissent à 17,9 % (représentant 948 logements au 24 juillet 2023) à Châtenay-Malabry.
Dans notre département, le plus riche de France, des milliers de personnes sont à la rue et le 115 n’arrive pas à faire face aux besoins. Mais ne nous trompons pas de combat. S’il est nécessaire de trouver des places d’hébergement, des chambres d’hôtels, ce n’est pas une solution durable. Il faut un logement, un chez soi pour tous. Comment vivre, travailler, élever ses enfants, avoir une vie sociale et familiale sans un logement ? Pourquoi une telle situation, alors que l’on voit des chantiers de construction un peu partout, particulièrement à Châtenay-Malabry ?
L’immobilier, par ses prix tant à l’acquisition qu’à la location, n’est plus accessible aux ménages modestes ou pauvres. La seule solution est d’accéder au logement social, mais cet accès est de plus en plus difficile car la demande est croissante.
Modèle de logement social et écologique, unique en France, la Butte Rouge est aujourd’hui menacée de destruction par les promoteurs qui anticipent de juteux retours sur investissement en raison de sa proximité avec le tramway.
Le Monde a publié le 4 Juin 2020 un article accablant sur le projet de destruction de la Butte rouge : « A Chatenay-Malabry, le quartier de la Butte Rouge lutte pour sa survie » (Ce lien donne accès à l’article. Les personnes qui ne sont pas abonnées au journal « Le Monde » ne pourront en lire que le début).
Dans un article du 13 Mai 2020, la Société pour la Protection des Paysages et de l’Esthétique de la France (SPPEF) défendait elle aussi la Butte rouge.
Nous ne sommes pas obligés d’adhérer à cela !
Non à sa destruction, oui à sa rénovation et à sa mise aux normes après 20 ans de négligence.