[Tribune] Sport et héritage des JO
C’est bien connu, le sport rassemble, est vecteur de valeurs fortes d’entraide, de solidarité, de dépassement de soi, et est indispensable au développement des
enfants notamment.
Un an après le passage de la flamme olympique à Châtenay-Malabry, labellisée “Terre des Jeux”, la dynamique autour de la pratique du sport pour tous après les Jeux est comme ailleurs retombée. La ville abrite pourtant le Creps Île-de-France, par lequel sont passés de nombreux olympiens dans différents sports (judo, escrime, volley, hockey…).
Après un investissement de 42 millions de la part de la région pour le moderniser et permettre d’accueillir le camp de base d’une délégation pendant la compétition, l’héritage pour les Châtenaisiens est une roseraie sans roses. Ce superbe équipement pourrait être plus utilisé via une convention avec la ville pour permettre l’accès aux infrastructures par les habitants, pas uniquement pour servir de centre de vaccination ou lors du Téléthon.
La question de l’offre de sport sur la ville est centrale, à tous âges. De nombreux sports populaires, comme le basket-ball, ne sont pas présents sur la ville et les clubs existants doivent refuser du monde, faute de place. De nombreux clubs et créneaux étaient ainsi complets avant le forum des associations début septembre, moment propice d’inscription après la connaissance des emplois du temps des enfants, ce qui a causé beaucoup de déception.
Avec l’augmentation de la population, l’accès au sport
et la diversité de son offre ne suivent pas. Les terrains en libre service sont également peu nombreux alors qu’ils sont plébiscités (skateboard, musculation, football, pétanque…).
Pendant ce temps, le département sponsorise le Tour de France
et Paris-Nice, avec le “prix du meilleur équipier”, mais pour
quelle retombées ? Ces participations financières pourraient
utilement aider au développement des clubs dans nos communes.