[Tribune] Vous avez dit : îlots de chaleur ?

C’est en été que les zones de chaleur d’une ville peuvent conduire aux températures les plus excessives. C’est donc le moment d’en parler. Comme nous avons pu le démontrer depuis plusieurs mois désormais, une thermographie de Châtenay-Malabry fait apparaître le quartier LaVallée comme une zone plus chaude que le reste de la ville.
En particulier, la promenade plantée, qui est censée être une zone de fraicheur, semble effacée par la chaleur des bâtiments qui l’entourent. Et pourtant au moment de cette thermographie, les constructions n’en étaient qu’à la moitié du programme. Cette situation a vocation à s’aggraver au fur et à mesure de l’avancement du projet. Ce secteur est ce que l’on appelle un « îlot de chaleur ».
Pourtant certains espaces de ce quartier sont des lieux de fraicheur, tels que la ferme urbaine ou les cours intérieures des immeubles.
Quant aux jeux d’eau de la place de la Vallée, ils constituent des points frais, mais exposés au soleil et peu confortables en cas de grosse chaleur. Enfin, dans d’autres endroits comme le cours du Commerce ou la place de la Vallée, le sol très minéralisé et la végétation très faible ne permettent pas d’offrir des solutions. Dans ce quartier comme sur toute la ville, nous pouvons et nous devons faire mieux pour proposer un cadre de vie plus adapté.
Le dérèglement climatique qui nous menace dans les années à
venir ne fera qu’accentuer ces effets. Pour le bien-être et la santé des habitants de ce quartier, et en concertation avec eux, il est plus que temps de chercher et mettre en place des solutions durables d’aménagement pour diminuer les effets de cet îlot de chaleur.