Les arbres, un outil pour lutter contre les ilots de chaleur et mieux aménager notre ville
À Châtenay-Malabry, bien souvent des arbres sont coupés pour permettre de trop nombreuses opérations immobilières : avenue Sully Prudhomme, piscine de la Grenouillère… encore ces dernières semaines, ces coupes excessives se poursuivent
En 2024, nous avions dénoncé la faiblesse des compensations écologiques mises en œuvre pour la construction et la mise en service du tramway T 10, au-delà de la pertinence du projet en soi.
En 2023, 64 avenue Anatole France, quatre grands séquoias avaient été abattus pour des projets de construction.
En réalité, malgré nos nombreuses demandes et notre engagement ancien, la majorité municipale ne souhaite pas revenir sur ces pratiques datées. Elle nie d’une part le changement climatique et d’autre part le ras-le-bol d’une partie de la population préoccupée par la densification à outrance de notre ville et caractérisée par un recul inexorable des espaces verts et des îlots de fraîcheur existants encore sur la ville.
Pourtant le rôle essentiel des arbres en ville est incontestable : absorption du CO2 et production d’oxygène, renvoi en partie des rayonnements solaires, îlots de fraicheur, barrière sonore et visuelle, régulation de la température extérieure, et de l’eau du sol.
Une photo de la ville de Châtenay-Malabry, prise par une caméra thermique[1], montre que l’«écoquartier » de LaVallée constitue la plus grande zone de chaleur de la ville. Et il n’en était, au moment de la prise de vue, qu’à la moitié de sa construction !
Il est urgent de faire évoluer les pratiques constatées sur la ville pour davantage de préservation de notre cadre de vie, de notre environnement et de notre ville. Nos arbres sont un bien précieux, protégeons-les.
[1] Consultable à l’adresse : https://www.construction21.org/france/articles/h/vulnerabilite-a-la-chaleur-les-hauts-de-seine-un-territoire-contraste.html